Le mariage des saveurs et des arômes dans un whisky

ALCHIMIE DES ARÔMES ET DES SAVEURS

Vous avez à votre disposition une rubrique complète concernant le processus de fabrication du whisky. Loin d’être entièrement scientifique, il existe aussi une part d’inconnu pour aboutir à ce spiritueux tant apprécié voir ici pour le meilleur whisky . Mais ce n’est pas une raison pour s’en remettre complètement à l’inexplicable. Revoyons le rôle de chaque ingrédient pour déterminer quel est leur niveau de contribution au gout final du whisky. Toutes les étapes du processus influent sur le gout du breuvage que vous allez boire.

Les rôles prépondérants de l’eau, du malt

Les professionnels n’auront de cesse de le répéter : la qualité de l’eau donne la qualité du whisky. C’est en cela que l’indication géographique est une mention importante et défendue avec une grande ferveur dans le milieu des spiritueux.

En effet, sa pureté ainsi que le taux de minéralité et d’acidité de celle-ci sont les premiers facteurs de la légèreté de la saveur du whisky. En Ecosse, par exemple, l’eau passe sur du granite mais ne rencontre pas tellement d’autres éléments. Cette pureté de l’eau fait la fierté de tous les whiskys d’Ecosse. Le fort taux en éléments minéraux singularise l’eau souterraine du Japon, et par la même, de leur eau-de-vie.

Quant au malt, c’est de lui qu’on tire l’essentiel de l’alcool. Ses origines géographiques sont reléguées au second plan. Seul le taux d’amidon contenu à l’intérieur de l’orge importe. En effet, c’est cet amidon qui, après brassage, se transformera en gouttelettes d’alcool et produira donc le futur whisky. L’orge a pour principal adversaire le maïs ; la saveur finale variera donc en fonction de la graminée utilisée.

La contribution importante des levures, des alambics et du temps

Les matières premières ne font pas tout. Chaque étape du processus revêt une signification spécifique et sera déterminant pour les arômes et le gout du whisky au final.

Ainsi, bien qu’on ne le dise pas souvent, la levure n’est pas qu’en charge de la fermentation. Elle apporte aussi la note herbacée ou florale à la boisson. Le concours de la tourbe, lorsqu’elle est utilisée, augmente cette senteur naturelle, en plus de l’addition de la fragrance terreuse ou fumée.

En outre, au niveau des alambics, sa forme est tout d’abord importante. Si les pots still sont moins utilisés, force est d’admettre qu’ils donnent un résultat plus concentré ; son successeur le patent still est plus long et aboutit à un résultat plus doux. Durant cette étape de la production, le rôle du distillateur revêt un caractère essentiel car il est celui qui sera en charge de l’élimination des cœurs de chauffe. Ces derniers sont chargés de sulfure et doivent être enlevés.

Finalement, comme pour tout spiritueux, le temps est grandement responsable de sa saveur et de sa fragrance. La vieillesse de la boisson fera toujours sa plus grande renommée. La durée durant laquelle le whisky restera dans le fût contribuera à déterminer sa couleur ainsi que l’odeur boisée qu’il emportera avec lui. C’est une étape absolument inextricable pour fabriquer les meilleurs spiritueux.

Bref, chaque détail importe, chaque composant joue un rôle. Mais le délice de la boisson reste toujours mystérieux.