Un triple malt rond, généreux, élégant et complexe : c’est une synthèse française. Il nous offre un profil équilibré et très élégant.Vieillissement : 3 à 8 ans en barriques de chêne français dans...
Nez : Le nez, élégant et persistant, révèle des arômes de fleurs séchées, de miel et de vanille, d’épices douces. Le caractère malté est retenu, le fruit est discret, pêche et abricot sec, les épices douces du bois exhalent des arômes subtils de torréfaction, très agréables.
Bouche : En bouche, le whisky est bien structuré, puissant avec une texture crémeuse et une longueur convaincante. Émergent les épices du bois, la vanille, le pain d’épices.
Finale : De bonne structure, BELLEVOYE est un whisky très fin.
Un triple malt rond, généreux, élégant et complexe : c’est une synthèse française. Il nous offre un profil équilibré et très élégant. Vieillissement : 3 à 8 ans en barriques de chêne français dans chacune des trois distilleries sélectionnées. Puis élevage secondaire, entre 9 à 12 mois post-assemblage en barriques neuves de chêne français en Charentes.
La production de whisky en France n’est pas chose nouvelle. De la Bretagne à l’Auvergne, sans oublier le Belge Michel Couvreur dont les caves de vieillissement sont situées en Bourgogne, l’Hexagone offre d’intéressantes alternatives aux traditionnelles marques écossaises, irlandaises ou japonaises. Un nouveau nom s’est ajouté à la liste des « outsiders » français : Bellevoye. Un whisky né… dans le Bordelais.
Le Whisky Bellevoye est donc né de l’association en 2013 de Jean Moueix (Pétrus, groupe Duclot) et Alexandre Sirech (producteur de vins de marque ayant travaillé pour une marque de scotch dans les années 1990). Ces deux ambitieux décident d’ouvrir « une nouvelle voie pour un whisky français » en signant « un whisky, élégant, fin, peu tourbé, rond, équilibré ». Après une longue période de dégustation comparative, de recherche, de réflexion, ils décident de partir sur un whisky « triple malt ». L’idée : historiquement, toutes les marques de whisky produisaient des « blends », à savoir des mélanges de grains d’orge maltés et d’autres céréales. Après -guerre, les Écossais ouvrent la voie aux whiskies « single malt », élaborés exclusivement avec de l’orge maltée et provenant d’une seule distillerie. En s’orientant vers le « triple malt », Jean Moueix et Alexandre Sirech veulent appliquer au whisky la culture de l’assemblage propre aux grands vins de Bordeaux.